Les hommes de la vie de Karbie

Eh oui, cher lecteur, figure-toi qu’avoir un seul « homme de sa vie » (ou une seule femme, je ne suis pas sexiste) est totalement out en 2009. (en fait, je n’en sais rien, mais il me fallait une intro). Non, en réalité, je crois que j’ai toujours trouvé que cette notion était dépassée, prise au singulier. Karbie a un caractère de feu, elle ne peut se contenter d’un « autre » unique, vois-tu. Ainsi j’ai toujours parlé d’hommeS de ma vie (oui oui, avec un grand S), et ce soir, tadadam, tu as l’immense honneur de rencontrer virtuellement tous ceux qui ont marqué ma vie.

Tout d’abord, il y a eu Vince. Nous étions jeunes et cons (moi j’avais l’excuse de mes 14 ans, lui n’en avait aucune du haut de ses 19 printemps.) Il m’a aimée, je me suis forcée et ai fini par y croire, et puis il m’a quittée pour une de mes amies de collège, Esther. (une sacrée pute, si tu veux mon avis). Et puis il l’a trompée avec moi-même, et n’a pas su tenir sa langue. Résultat des courses : une lettre de vengeance anonyme envoyée à mes parents. Un sacré boulet, ce Vince.

Ensuite, il y a eu Filip. Il était beau comme un dieu, drôle et intelligent, et j’ai cru avoir grandi. J’ai passé les moments les plus heureux de ma vie avec lui, tout en niant farouchement l’aimer. Une histoire passionnée, à haut coefficient sexuel, entrecoupée de périodes vides, qui a duré trois bonnes années, plus une pour m’en remettre. Le plus marquant des Hommes de Ma Vie.

Et puis, Gregory. J’avais besoin de retomber en enfance, il était puceau, ça tombait bien. Sept mois d’amour feint, de déchirements jaloux (enfin, pour moi surtout, son électrocardiogramme penchant furieusement du côté du poulpe sous anxiolytiques.) J’ai essayé de le mettre en colère par tous les moyens imaginables, et j’ai fini par le tromper. Il m’a pardonné (le con !), j’ai réussi à le quitter en trouvant quelqu’un d’autre, et lui, fou amoureux, m’a couru après pendant trois ans (et il continue, d’ailleurs…). Dingue de moi et mou comme un chamallow au-dessus d’un feu de bois.

Je pense pouvoir ajouter Porter. Dès le premier regard, j’ai su qu’il était pour moi. Comme Karbie est passée maîtresse en matière d’approche, j’ai réussi à boire un verre avec lui (et plein d’autres gens, on sortait d’une audition, mais quand même !). On a fini par coucher ensemble, enfin plus ou moins, disons que le garçon était… en avance. Mais on a surtout parlé, toute la nuit, et un truc magique s’est passé, là, dans mon appart’, avec ce mec que je connaissais à peine. Nous avons été reliés, connectés, pendant quelques heures, et je ne l’oublierai pas. (bien que le fameux Porter aie tendance à m’insupporter grandement)

(Eh non, je n’ai pas fini, et encore, lecteur, tu ne vois ici que la partie émergée de l’iceberg)

Il y a eu Buda, cet été là, Raoul, dont je t’ai déjà parlé. Raoul qui sort à présent avec un mec, et qui me manque, vraiment, terriblement. Nous étions faits pour nous comprendre.

Il y en a eu plein d’autres, des coups d’un soir, des amourettes, des amitiés, des riens du tout. Des corps de passage, des visages qui n’ont plus de nom, et d’autres, que je ne regrette pas mais qui n’ont pas leur place ici.

Il y a toujours Ben, avec qui je n’ai jamais rien fait de sexuel mais qui est, à sa manière, aussi un homme de ma vie.

Il y a toujours Malcolm, qui a refoulé son hétérosexualité après un refus de ma part, et qui reste l’un de mes meilleurs amis, parce que même s’il est chiant, on a vécu beaucoup de choses ensemble.

Et enfin, il y a Shawn, mais chut, il ne sait pas encore qu’il est l’un des Hommes de Ma Vie…

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