Karbie va à la laverie

Rien de plus normal, me direz-vous (enfin, quand on veut laver son linge et qu’on n’a pas de machine appropriée chez soi) Sauf que quand on s’appelle Karbie, le mot « normal » ne veut rien dire.
L’autre jour, donc, fatiguée de faire la loque chez moi, je me décide à aller faire ma lessive et chercher mes DVD que ce putain de facteur n’a pas réussi à glisser dans ma boîte aux lettres, mais bref, passons outre, le pauvre, il n’a pas dû remarquer qu’elle ne ferme pas et que donc en principe TOUT rentre dedans.
Je trie consciencieusement mon linge, les draps dans la machine 12, mes fringues dans la 11, la housse de couette dans la 13. Sauf que la 13 ne ferme pas. Bon, tant pis, la 14, alors (superstitieuse comme je suis, ça m’arrange.) Je mets la lessive, et je me rends compte qu’un truc bizarre clignote en rouge sur la 11 (pas bon, ça.) Donc je perds cinq minutes pour changer mes fringues de machine.
Une fois le tout en route, je me dis que j’ai presque une heure pour passer à La Poste, ça devrait le faire, et au moins j’attendrai dans le chaud. Mais je sais pas si vous avez remarqué, c’est toujours quand on est pressé et qu’on attend un colis urgent qu’on poireaute pendant des heures, alors que quand on a le temps, on tire le numéro 154 alors qu’ils en sont au 152, à peine le temps de faire une photocopie et c’est à nous.
Mes DVD en poche (ou plutôt « en sac à main »), je retourne me faire chier à la laverie. Une demi-heure d’attente pour la machine la plus rapide, grumpf. Au bout de quelques minutes, le propriétaire de la laverie débarque, et me tint à peu près ce langage :
« Bonsoir.
- Bonsoir.
- Blablabla, avec le temps qu’il fait, blablabla.
- Ah oui, il fait froid.
- Blabla, rendez-vous, blabla, dents, blabla, mardi prochain, héhé.
- Hum… C’est sûr, il fait froid. »
Franchement, qu’aurais-je pu répondre d’autre alors que je n’avais strictement rien compris ? Je commence à me sentir ridicule avec mes trois machines qui tournent, avec un intervalle d’une machine vide entre chaque.
Bon, je vais vous passer les détails du proprio qui fait le ménage, et qui ramasse un mouchoir qui était probablement à moi. Arrive un Black. Qui commence à me parler/dragouiller.
« Je vous ai déjà vue quelque part…
- Ah bah, peut-être. (pour moi, la différence entre un Black et un autre Black est aussi mince qu’entre une tranche de jambon et une autre tranche de jambon, et j’ai une mémoire de poisson, donc savoir si je l’avais déjà vu, c’est au-dessus de mes compétences)
- A Franprix, non ? » (maintenant qu’il le dit, c’est vrai qu’il y a un Black qui me drague systématiquement quand je vais faire mes courses, mais j’avais pas tilté que c’était tout le temps le même)
Ceci étant censé être un résumé, je passe sur le reste de la « conversation » avec le Black, ceci n’étant pas essentiel au déroulement de l’histoire.
Eclipse temporelle, on se retrouve au moment où mes fringues sont sèches, une vieille meuf est assise en face des séchoirs. Je commence à fourrer mon linge en vrac dans mon sac Monoprix, quand elle me dit :
« Vous avez besoin d’aide ?
- Non, non, merci, ça va aller.
- Vous les pliez pas ?
- Euh…
- Comme ça, vous avez plus qu’à les ranger dans l’armoire. »
Vieille harpie. Je vais pas me mettre à plier mes culottes, bordel, déjà que j’utilise des dessous de verre quand je bois mon café, et que ça fait peur à Ben
Dix minutes interminables plus tard, les draps sont secs, je les balance n’importe comment dans le sac, et je me casse en grommelant « ‘voir ».
Si on ne peut même plus faire sa lessive tranquille…

4 commentaires:

  1. Mais Fuck, je le supprime à cause du lien, et le lien est encore là T_T Help !!!
    Bref, je disais : Mais les gens m'agressent, c'est pas de ma aute !!!!

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  2. J'ai rien dit, c'est bon ^^

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  3. Je viens de me rendre compte que j'ai un peu confondu les mots "éclipse" et "ellipse"... La honte, mais on va faire comme si c'était fait exprès XD

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