Je sais pas si certains d'entre vous sont familiers avec la physique quantique. Moi, perso, pas des masses, mais Drew, qui est notre super pote à Karbie et à moi (je le connais depuis le collège, même), il fait ses études là-dedans, alors des fois, on a droit à un petit compte-rendu. Vous en avez, vous, des amis qui, en soirée dans un bar où le QI moyen des clients autour de vous est de 2,5, vous parlent du LHC et de la collision des particules (je veux dire bien avant qu'ils ne le mettent en route et que ça fasse tout un débat sur les dangers du truc, genre trous noirs domestiques et tout et tout) ? Non, vous en avez pas, c'est une question rhétorique (en gros ça signifie que c'est MOI qui parle et qui ai raison, c'est un effet de styyyle).
Donc en gros, moi, pendant trois jours, je me suis un peu senti chat de Shrödinger : en fait Shrödinger c'est un gars, il a mis son bestiau dans une boî-boîte, il a mis du poison plein la boî-boîte, et il la referme et il dit « voilà, soit le matou il est mort, soit il est vivant, donc comme on sait pas -tant qu'on a pas vérifié avec nos oeils-, il est ET mort ET vivant ». Et dès qu'il ouvre la boî-boîte, une des deux réalités disparaît pour laisser la place à l'autre.
*On pourrait dire qu'une chose n'existe que si on la pense.*
Bref, toujours est-il que moi, lundi matin, je suis allé faire un test de dépistage. Ben oui, j'allais rencontrer Angel le soir-même (et qui dit nouvelle-peut-être-future-relation dit envie d'être en confiance avec soi-même), et puis je vais aussi commencer deux facs à la fois la semaine prochaine, alors j'aurai pas le temps de stresser pour autre chose que les cours.
Donc, Ben va au centre, il répond au ptit questionnaire, il répond aux questions indiscrètes de la gentille dame, il donne son bras à une méchante infirmière qui lui défonce la veine à coup de seringue, et il s'en va en laissant un peu de son sang dans un flacon. Ben il avait pas pris des risques inconsidérés, ceci-dit, mais il avait la trouille, parce qu'il suce pas les monsieurs avec un gant, berk. Et même si c'est moins dangereux, y en a qui attrapent de vilaines choses comme ça aussi. Trois jours d'attente, et comme d'habitude, trois jours de stress. C'est pas comme un exam où soit on l'a soit on l'a pas mais on en meurt pas. Parce que là, justement, on en meurt.
Alors, dans le même temps, y avait deux Ben dans le même corps. Un Ben sain et vivant, et un Ben malade et en route vers la mort. Ben il se disait que, du coup, un des deux Ben en lui allait mourir au moment du résultat : soit le Ben sain, soit le Ben malade. Et l'idée qu'on va peut-être mourir d'ici quelques instants, c'est pas tellement drôle, en fait.
Bon, rassurez-vous, Ben il écrirait pas cet article si le résultat était mauvais, donc d'ici quelques temps, il pourra forniquer avec Angel en toute tranquillité. Parce que oui, au passage, Ben est officiellement en couple avec ce charmant garçon, dont je vous reparlerai prochainement !
PS : aujourd'hui, ça fait un an que j'habite à Paris, du coup je vais festoyer avec des amis dans mon appart, en espérant que Stacey ne pètera pas un câble vu qu'on est en semaine ; ah, oui, et j'ai volé un matelas aussi, c'est grave ?
Donc en gros, moi, pendant trois jours, je me suis un peu senti chat de Shrödinger : en fait Shrödinger c'est un gars, il a mis son bestiau dans une boî-boîte, il a mis du poison plein la boî-boîte, et il la referme et il dit « voilà, soit le matou il est mort, soit il est vivant, donc comme on sait pas -tant qu'on a pas vérifié avec nos oeils-, il est ET mort ET vivant ». Et dès qu'il ouvre la boî-boîte, une des deux réalités disparaît pour laisser la place à l'autre.
*On pourrait dire qu'une chose n'existe que si on la pense.*
Bref, toujours est-il que moi, lundi matin, je suis allé faire un test de dépistage. Ben oui, j'allais rencontrer Angel le soir-même (et qui dit nouvelle-peut-être-future-relation dit envie d'être en confiance avec soi-même), et puis je vais aussi commencer deux facs à la fois la semaine prochaine, alors j'aurai pas le temps de stresser pour autre chose que les cours.
Donc, Ben va au centre, il répond au ptit questionnaire, il répond aux questions indiscrètes de la gentille dame, il donne son bras à une méchante infirmière qui lui défonce la veine à coup de seringue, et il s'en va en laissant un peu de son sang dans un flacon. Ben il avait pas pris des risques inconsidérés, ceci-dit, mais il avait la trouille, parce qu'il suce pas les monsieurs avec un gant, berk. Et même si c'est moins dangereux, y en a qui attrapent de vilaines choses comme ça aussi. Trois jours d'attente, et comme d'habitude, trois jours de stress. C'est pas comme un exam où soit on l'a soit on l'a pas mais on en meurt pas. Parce que là, justement, on en meurt.
Alors, dans le même temps, y avait deux Ben dans le même corps. Un Ben sain et vivant, et un Ben malade et en route vers la mort. Ben il se disait que, du coup, un des deux Ben en lui allait mourir au moment du résultat : soit le Ben sain, soit le Ben malade. Et l'idée qu'on va peut-être mourir d'ici quelques instants, c'est pas tellement drôle, en fait.
Bon, rassurez-vous, Ben il écrirait pas cet article si le résultat était mauvais, donc d'ici quelques temps, il pourra forniquer avec Angel en toute tranquillité. Parce que oui, au passage, Ben est officiellement en couple avec ce charmant garçon, dont je vous reparlerai prochainement !
PS : aujourd'hui, ça fait un an que j'habite à Paris, du coup je vais festoyer avec des amis dans mon appart, en espérant que Stacey ne pètera pas un câble vu qu'on est en semaine ; ah, oui, et j'ai volé un matelas aussi, c'est grave ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire