Je viens acheter des préservatifs

Si il y a une chose que je déteste, c'est bien aller à la pharmacie acheter des préservatifs. Je le fais pas souvent, non pas parce que je suis un adepte du bareback, mais parce que la plupart du temps, soit mes partenaires ont déjà ce qu'il faut, soit on m'en a offert (merci à Brad pour ces 200 capotes offertes pour mes 20 ans... bon, elles n'ont pas fait long feu, j'en ai honte), soit je les vole (oui, parce que je suis érotico-kleptomane, c'est à dire que j'adore détrousser les affaires de mes amants : capotes, gel, flacons de poppers, je pique tout).
Mais voilà. Aujourd'hui Angel vient à la maison et repartira demain, on va s'envoyer en l'air dans tous les sens et on n'a plus de capote. Comme je suis brave, je me suis dévoué. Me voilà donc à la pharmacie (pas celle où je vais acheter des efferalgans, je veux pas que mon grand pharmacien noir sache que j'ai une vie sexuelle), et là, comble de l'horreur, il y a...

UNE CLIENTE.

Je vais donc devoir dire à la pharmacienne à haute voix « Je viens acheter des préservatifs », et ce devant un public (aussi réduit soit-il).
Et là, cette conne de pharmacienne me demande « oui, lesquelles ? ». Connasse, je vais pas déballer mon intimité devant la cliente quand même (d'ailleurs, bordel, elle peut pas arrêter de parler de ses gosses et se barrer, celle là ?!) ?! Bon, je lui dis : « des standards », et la conne me sort « ah ben je sais pas lesquelles c'est, je suis nouvelle j'ai pas eu le temps de les essayer ».
Je la regarde, sous le choc, prend les premières qui passe et demande : « vous prenez la carte ? »

De retour chez moi, j'appelle Angel, et il me dit : « faudra qu'on passe à la pharmacie, j'ai oublié d'amener du gel ». Génial...