Angel est arrivé vendredi soir à la gare du Nord de Ben-City. Je l'attendais sur le quai, une rose à la main, achetée chez le fleuriste gay en face de chez moi (j'avais passé une semaine à demander des conseils à tout le monde pour savoir exactement comment m'y prendre pour offrir cette putain de rose ; j'avoue, je suis pas la spontanéité réincarnée). On rentre chez moi, on s'envoie en l'air, on va manger à McDo et on se moque des clients et des équipiers qui "moppent le lobby" (en tant qu'ex fast-foodeurs nous aussi). Puis on rentre à l'appart pour mater un film en amoureux et s'endormir devant. Le lendemain, on se re-envoie en l'air, on prend une douche, on mange, on va se balader, on fait des emplettes cultivées. On rentre à l'appart, on se re-re-envoie en l'air, on se fait beaux pour sortir. Gros stress à l'idée de rencontrer ses amis le samedi soir. A peine arrivés, on apprend que notre hôte est embarassé, car en plein plan cul. Le pauvre n'avait pas vu le temps passer. Angel et moi sommes contraints d'attendre que monsieur finisse, mais c'est pas grave. Puis, les amis débarquent. On boit, on boit, on boit. Vin, vodka, rhum. On leur fausse compagnie tandis qu'ils vont au Bataclan (tout en insultant des pouffiasses dans le métro au passage et en criant des trucs dont je ne me souviens pas exactement, mais qui concernaient vaguement une histoire de moules), et on va dans notre bar fétiche, où on retrouve Natasha, notre serveuse favorite. Natasha, elle est trop cool (faudra que je te la présente, Karbie), c'est notre copine. On lui remonte le moral parce qu'elle est obligée de sourire à des clients connards et pétasses insupportables. Elle nous offre des shots, allez donc, comme si j'étais pas déjà assez bourré. Mais bon, un shot vodka-caramel-chantilly et un shot vodka-tagada, ça se refuse difficilement. Donc, on promet à Natasha de rester jusqu'à la fermeture. Angel commande des verres de caipirinha, histoire de nous détruire complètement la lucidité. Franchement, j'ai du mal à tenir debout. Là, le patron arrive, nous trouve tous les deux avec Natasha, nous offre un verre. Je crois que je vais éclater, mais je suis complètement rétamé et j'accepte en souriant. Au final, on rentre à l'appart ivres morts, Stacey tape au plafond comme une malade en hurlant, ce à quoi Angel répond en cognant le plancher avec ses chaussures et en criant plus fort qu'elle. On tombe sur le lit, on se re-re-re-re-envoie en l'air. Ce matin, on se réveille difficilement. Je vais nous acheter des croissants, on petit-déjeune au lit. Je fais à manger le midi, puis on va visiter l'expo du zizi sexuel à la Cité des Sciences, puisque ce weekend c'est gratuit. On se pose dans l'herbe, on regarde des gens faire du capoeira ou du yoga chelou. On rentre encore une fois, on mange chinois (overdose de vapeurs). Le weekend touche à sa fin. J'ai l'impression qu'on va éclater, tellement j'ai vécu de choses fortes en peu de temps. C'est fou, mais pour la première fois de ma vie, je crois indubitablement au vrai amour qui marche. Et je suis heureux.
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