Aujourd’hui, c’est dimanche, et je déteste les dimanche. Je suppose que ça me vient de l’époque où j’étais au lycée, quand les cours commençaient à m’emmerder et que le dimanche était avant tout le jour précédant le lundi. En grandissant, ça m’est resté (d’autant plus que maintenant, le dimanche, c’est le jour où je retourne chez mes parents (oui oui, TOUS les dimanche, sans exception) car ma mère voue un culte au repas de famille sacro-saint de la fin de semaine. D’ailleurs, elle est contre l’ouverture des magasins le dimanche, alors que, sérieusement, ça apporterait tellement de gaieté à l’emmerdement maximum qui nous étouffe tous un jour sur sept.)
Bref, vous avez compris l’idée. Sauf qu’aujourd’hui est un jour spécial : celui de la fête des voisins dans la rue. Une ou deux fois par an, les voisins de mon lotissement d’origine se réunissent pour se bourrer la panse et boire du bon vin. Oui, ça a l’air sympa comme ça, mais pour moi ça signifie surtout : raconter ma vie à des gens qui m’ont vu grandir, et me sentir un peu mal au milieu de tous ces gens. Je me réveille donc, après une courte nuit, déjà énervée par l’après-midi que je vais passer. Je prends ma douche histoire de me remettre le cerveau à l’endroit. Et en sortant, je découvre l’affreuse vérité : le Monstre a chié à côté de sa litière (quand je vous dis qu’il est débile), pile sur le pied de mon meuble de salle de bain (d’ailleurs, je devrais t’en parler un jour, lecteur, il a une histoire très particulière). En plus, il est malade, alors ça ressemble plus à une bouse puante qu’à une jolie petite crotte. Ceeeeeeeeeeeeertes. Genre j’ai que ça à faire alors que ma mère ne va pas tarder à arriver. D’ailleurs, elle appelle, elle est là. Je la préviens que je serai en retard, et je m’y mets. J’ai les larmes aux yeux tellement ça me dégoûte. En plus, je suis obligée de vider tout le meuble pour le soulever et nettoyer en-dessous, de nettoyer le bac à litière avant de la refaire, le tout à l’eau de javel, laquelle m’attaque gravement les mains. Grumpf.
Arrivée dans la voiture, je me fais engueuler par ma mère parce que j’ai mis une demi-heure à descendre, ce à quoi je réponds que j’aurais préféré ne pas ramasser ce que j’ai ramassé.
Bon, en fait j’ai pas grand-chose à ajouter sur le repas dans la rue, c’était moins horrible que je ne le pensais, plutôt sympa même, étant donné que plus personne ne me prend pour une gamine. Côté négatif, les coups de soleil atroces que j’ai attrapés. J’ai revu mon prof de français et de théâtre du collège, et comme tous les profs de français, il adore parler et parler encore, et qu’est-ce que tu deviens, et le théâtre, tu continues, et blablabla. Mais comme il a dit à ma mère que j’étais belle et que j’avais une voix de comédienne, je lui pardonne.
Le dimanche de Karbie
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Cool, ce prof ^^ Tu devrais le choper, non ? :D
RépondreSupprimer(et putain, mais bute le, ce chat à la con !)
Euh... Le prof en question approche furieusement de la retraite ^^ Et beurk, c'est saaaaaale !! C'était mon prof, bordel !
RépondreSupprimerJ'ai perdu ma Biafiiiiiiiiinnnne :'( J'ai le dos rayé :s
Pauvre Karbie, en plus je n'étais pas là pour me transformer en Miranda l'infirmière et t'ammener de la biafine!
RépondreSupprimer(d'ailleurs merci à Ben et Angel pour ce week end à Ben city!)
Euh... Si t'en as, j'en ai toujours besoin ^^
RépondreSupprimeroui j'en ai!
RépondreSupprimer