Ben le tortionnaire

Je vous ai dit, dans mon dernier article, que mes locataires végétaux enduraient chez moi mille souffrances, dues principalement à mon infinie négligence. Ce n'est pas tout à fait exact. Il se trouve qu'en plus de mon incapacité à comprendre comment réhydrater ces bougres, je suis doté d'un appétit cruel de torture. Récemment, c'est Amenthine qui en a payé les frais.

Il faut dire que cette couillonne s'amuse à pousser en biais pour faire face à la fenêtre et bouffer le plus possible de photons. Ok, à la limite, elle fait ce qu'elle veut de sa vie. Le truc, c'est qu'après l'avoir arrosée hier, je l'ai un peu tournée. Du coup, elle a continué à pousser (à une vitesse hallucinante) en se contorsionnant pour être à nouveau face au soleil.

Et moi, sadique, je m'amuse désormais à la tourner un peu de temps en temps, histoire de la faire grandir en forme de spirale. Cette débile ne ressemble plus à rien, mais moi je m'éclate.
Ouais, je sais, je suis un petit rigolo : le jour où je gouvernerai le monde, les gens vont souffrir...