La folle soirée de Karbie

Les pseudos MSN sont trop courts pour exposer à tout le monde mon programme de la soirée, alors me voilà.
Je suis dans le noir (flemme d’allumer la lumière), je loque devant Taratata en parcourant un blog de PD parisien, qui me donne furieusement envie de boire. Je n’ai plus de clopes, et ma dèche tombe pile sur un jour férié. Je dois faire la vaisselle, et j’ai envie de baiser. Je suis censée rejoindre Robbie chez Victor. Me suis plantée en téléchargeant la nouvelle version de mon anti-virus, et ça fait trois jours qu’il me casse les couilles. Je n’arrive pas à savoir si je suis déprimée ou juste crevée ; j’ai pas ouvert un livre de la journée alors que mes partiels commencent dans une semaine. Et il faut aussi que je voies Gary, lequel est passé au Luxembourg exprès pour acheter des clopes et a oublié de m’en ramener.
Voilà, je sais pas. Je vais peut-être arrêté la lecture de ce putain de blog qui me déprime, en fait. J’ai envie d’aller vivre à la capitale, près de mon Ben et d’Angel, sur un terrain de chasse inexploré.
J’ai les cheveux qui puent la piña colada, rapport à mon après-shampooing à la noix de coco et au citron avec lequel je les ai rincé. (soit dit en passant, je te préviens, lecteur : la pulpe de citron dans les cheveux, on dirait des crottes de nez) La prochaine fois, je les laverai à la tomate, avec un peu de chance, je sentirai le Bloody Mary.