Karbie et l’été

Tu l’as sûrement remarqué, cher lecteur, c’est la canicule. Oui, ok, je sais, en vrai ce n’est pas encore la canicule, mais à partir de 25°C, moi, je meurs.
Alors, certes, c’est cool de réviser quand il y a du soleil, l’été ça fait du bien au moral et au teint. Enfin, quand on peut sortir de chez soi. Toi je ne sais pas, mais si je me risque à quitter mon appartement avant 17h, on peut clairement appeler ça du suicide. Car Karbie est plus ou moins allergique au soleil, ce qui est super méga drôle, surtout quand on se prend un coup de soleil en plein partiel juste parce qu’on est à côté de la fenêtre pendant deux heures. (et que du coup, on écrit n’importe quoi sur sa feuille juste pour sortir de cette foutue salle avant d’atteindre une brûlure au second degré.)
L’été, on dort avec un voile comme couverture et rien du tout en guise de pyjama, et ça, c’est plutôt cool. Quand on arrive à dormir. Entre le bruit du ventilo, la chaleur écrasante et le Monstre qui vient se pelotonner tout contre moi, on ne peut pas dire que j’atteigne mon quota de sommeil.
Mais l’été, on se baigne dans les fontaines, on peut prendre trois douches par jour sans culpabiliser pour l’avenir de la planète (clairement, on peut dire que l’écologie, je m’y intéresse autant qu’à l’analyse publicitaire en communication, ce qui se situe environ très bas.). L’été, on n’a pas faim alors on se met au régime sans presque y penser. L’été, on peut se balader en tongs tout le temps, tout le monde s’en fout (alors qu’en hiver, bizarrement, les gens nous regardent de travers), on ressort les jupes qui rendent les mecs fous, on peut commander des cafés frappés sans qu’on nous explique d’un ton condescendant que, non, tant qu’il ne fait pas beau, on ne sert rien de frais, désolé.
L’été, c’est un peu comme ce mec sublime, par là, ou le chocolat au lait et noix de pécan : je l’adore, mais apparemment c’est à sens unique…